Point macroéconomique et perspectives de marché

L’été a été chaud sur tous les fronts avec le climat géopolitique, la crise énergétique, l’augmentation de l’inflation et le climat qui est au centre des enjeux d’aujourd’hui et demain.

La rentrée s’annonce tout autant agitée avec beaucoup d’incertitudes ce qui a pour conséquence d’engendrer une volatilité importante sur les marchés dont la tendance reste plutôt baissière notamment en raison :

  • Des tensions entre les Etats-Unis et la Chine dont l’entente ne se détend pas.
  • La guerre Ukraine/Russie qui semble devoir durer
  • Le prix de l’énergie qui risque d’entrainer au rationnement des pays européens
  • La hausse des matières premières et du pétrole

A contrario, l’activité commerciale Chine-Occident s’est grandement améliorée avec un désengorgement des goulets d’étranglement qui ont désorganisé les chaines d’approvisionnement et le prix du fret semble se stabiliser.

 

Face à l’inflation qui augmente mois après mois, les banques centrales ont décidé de réagir pour la contenir en augmentant leur taux d’intérêt. La banque centrale américaine (la FED) a ainsi augmenté brutalement ses taux et la BCE a emboité le pas en juillet dernier.  

Cependant, il subsiste de bonnes nouvelles dans nos économies, notamment sur le marché de l’emploi avec une baisse du chômage (taux à 3.7 % aux Etats-Unis). Les entreprises présentent également des résultats satisfaisants sur les deux premiers trimestres, notamment alimentés par la consommation.

Plusieurs acteurs du marché semblent anticiper que l’augmentation de la hausse des taux d’intérêt de la FED a atteint son pic. En effet, la banque centrale américaine ne pourrait pas se risquer à une remontée plus brutale sans mettre à mal l’économie.

 

Pour maintenir la consommation, d’importantes relances budgétaires ont été mises en place pour palier la hausse de l’énergie et engager une transition énergétique. Les Etats ont la volonté d’amortir le choc inflationniste en aidant financièrement les ménages afin d’éviter une récession économique, induite par une baisse de la consommation. 

Quels impacts sur mes investissements ?

La hausse des taux d’intérêts des banques centrales mais également des emprunts d’Etats a généré une baisse du marché obligataire. Pour rappel, quand une hausse de taux d’intérêt intervient, les obligations que l’on détient perdent de leur valeur car en cas de revente, elles sont moins attractives. Ainsi les fonds obligataires ont vu leur valeur réduite de l’ordre de 15 % depuis le début de l’année.

 

Le rendement du fonds euros de l’assurance-vie devrait lui aussi être impacté car une grande partie de l’épargne est investie dans des obligations d’Etat. A plus moyen terme, les rendements devraient de nouveau s’accroitre en raison de l’acquisition de nouvelles obligations à des taux plus attractifs.

 

Les marchés actions ont beaucoup souffert depuis le début de l’année avec une baisse de 10 à 20 % en fonction des places boursières et des thématiques d’investissement. Une nouvelle baisse dans les semaines n’est pas à écarter en raison du contexte économique. De nombreux fonds actions (OPCVM) ont limité leur exposition au marché pour limiter une nouvelle baisse éventuelle.

 

Cependant, nous souhaitons être rassurants dans ce contexte économique rempli d’incertitudes. L’investissement sur les actions reste un investissement avec un horizon de placement à 5 ans et de belles opportunités de marché seront à saisir dans les semaines et mois à venir.  Les marchés financiers se sont assainis ces dernières semaines suite à la hausse des marchés post-covid. Tous les pays et les entreprises ne sont pas impactés de la même manière par la crise énergétique. Les investissements en OPCVM vous permettent de diversifier votre investissement sur plusieurs zones géographiques et plusieurs secteurs d’activité.

 

L’histoire a montré que les marchés financiers ont la capacité de se projeter vers l’avenir.