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La tourmente sur les bourses mondiales

 

Tous les médias en ont fait leur Une, les annonces américaines portant sur les droits de douane ont fortement impacté les marchés financiers ces derniers jours, comme vous le savez. L’ensemble des bourses mondiales a fortement réagi. L’effet boomerang a été particulièrement fort sur les marchés américains et la contagion s’est étendue à l‘ensemble des secteurs géographiques et économiques.

Comment cette crise va-t-elle évoluer, quels impacts sur vos placements, et comment agir ?

 

Quelles évolutions attendues ?

Nous n’allons pas répéter ce qui se lit un peu partout : difficile de savoir si Donald Trump va rapidement faire machine arrière, et « négocier » un moyen terme qui pourrait rassurer fortement les marchés, ou si la provocation ressentie par ses partenaires commerciaux va conduire à une escalade des sanctions économiques et commerciales.

Et encore plus difficile de connaître le timing de ces revirements potentiels.

Ce qui semble certain, c’est que les mois, voire années, qui viennent seront marqués par une plus forte volatilité. Il va falloir accepter des hausses et des baisses de marchés aussi soudaines que fréquentes si on souhaite investir en bourse, investissement qui, rappelons-le, reste le plus rentable de tous, sur un horizon long terme, depuis plus d’un siècle.

 

Faut-il rester investi ou sécuriser les portefeuilles ?

Le plus mauvais scénario serait de vendre ses actions au plus bas et rater la hausse qui ne manquera pas d’arriver lorsque des accords seront trouvés.

Sur un portefeuille très offensif et très réactif, il peut être opportun de réduire partiellement la poche action, notamment dans les secteurs technologiques, et revenir à l’occasion d’une prochaine baisse du secteur.

En revanche, sur les portefeuilles équilibrés, la diversification opérée permet de diluer fortement le risque actions, qui est compensé en partie par les autres classes d’actifs. Afin de ne pas « rater le train lorsqu’il repartira », ce qui peut arriver à tout moment, nous préférons souvent conserver les lignes actions.

C’est bien évidemment du cas par cas, selon les typologies d’investissement qui ont été choisies.

A titre d’exemple, nous avons sécurisé nos gestions conseillées « dynamiques », qui étaient 100 % en actions, mais conservé l’allocation de notre gestion conseillée équilibrée, dite « quatre saisons », qui reste très pertinente, même dans ce contexte d’instabilité.

 

Est-ce un bon point d’entrée pour investir ?

Il est très certainement toujours avantageux d’acheter bas et revendre haut, plutôt que l’inverse !

Aujourd’hui, nous recommandons les entrées partielles sur les marchés, soit en fractionnant les points d’investissement, soit en recourant à l’investissement progressif :

 

Þ     Fractionner les points d’entrée : on pourra par exemple investir 30 % de la part destinée aux fonds actions et laisser les autres 70 % sur un fonds d’attente (fonds euro ou fonds monétaire), que l’on arbitrera à l’occasion de prochaines baisses.

 

Þ     Investissement progressif : ce système, proposé notamment sur les contrats d’assurance-vie et de capitalisation, consiste à investir la somme prévue pour les fonds actions sur un fonds monétaire ou un fonds euro, et de réaliser des arbitrages programmés automatiques sur les fonds actions chaque mois ou chaque semaine, pendant une durée déterminée.

 

Par exemple : on investit 100 000 € sur le fonds euro de son contrat d’assurance-vie, et chaque semaine, on arbitre 2 000 € vers 3 fonds actions qu’on aura choisis, pendant 1 an. On aura ainsi acheté « la moyenne du marché » sur 1 an.

 

 

Même une baisse peut être une opportunité.

Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

 

Nous sommes à votre disposition pour faire le point sur vos dossiers et sur vos projets.